Nos ressources
Des outils et ressources pour celles qui s’engagent à nos côtés
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Des outils et ressources pour celles qui s’engagent à nos côtés
Nous sommes Mères et Grand-Mères, par le sang et autrement.
Nous nous levons pour protéger nos enfants.
Nos enfants qui ne veulent plus faire d’enfants.
Nos enfants qui appellent à l’aide.
Nos enfants, volcans de promesses,
que nous avons invités dans cette vie
en leur parlant de beauté, de douceur, de vertige.
De possibles.
Nous sommes celles qui mettent au monde.
Celles qui nourrissent et celles qui soignent.
Nous sommes fières et en colère.
Aimantes et décidées.
Nous exigeons des gestes forts et immédiats.
De la droiture et du courage politique.
Nous sommes de partout, nous sommes innombrables.
D’un océan à l’autre et bien au-delà.
Nous sommes mère loup, mère caribou, mère outarde et mère carcajou.
Nous sommes la mère béluga qui meure en mettant bas
et la mère kangourou qui fuit le brasier.
Nous sommes toutes les mères.
Nous sommes aussi la vôtre.
Nous sommes en colère, et vous savez que notre colère est juste.
Nous voulons un avenir.
Nous voulons que la vie gagne.
C’est notre devoir de la protéger et aussi le vôtre.
Nous allons tout faire pour.
Nous bercerons d’un bras et brandirons l’autre.
L’amour de nos enfants est notre arme de construction massive,
pour la suite du monde.
Un cœur vert équarri, épinglé à notre poitrine et affiché partout. Tel le “Z” de Zorro, ce cœur vert sert à marquer nos actions et nos revendications. Il fait écho au rond vert de nos enfants qui prennent la rue depuis plus d’un an.
Une lettre à nos mères poétique et engagée, pour introduire avec puissance le podcast Mères au front. En cette Fête des mères en temps de confinement, cet épisode est le bouquet de fleurs que nous envoyons à celles qui nous ont donné la vie, pour leur dire notre toute notre reconnaissance.
The Mothers Step In For Our Kids podcast series launches with a Letter to our Mothers. As a symbolic Mother’s Day bouquet for those who gave us life, the poem is a testament to our mothers of how grateful we are. We cannot be together physically to march in Ottawa, so we are uniting around the power of voice to demonstrate our collective strength and resolve to fight against political inaction in the face of climate change.
Et si la crise de la Covid-19 pouvait nourrir notre engagement pour la lutte aux changements climatiques? Anne-Sophie Gousse-Lessard, prof de psychologie de l’environnement à l’UQAM, s’est intéressée au rôle de la passion chez les activistes et explore actuellement l’écoanxiété. Elle dévoile des façons de profiter de la rupture actuelle et parle du rôle de l’affectif dans la protection de la nature.
Comment pourrions-nous construire un système agroalimentaire plus juste et plus résilient, qui assurerait notre autosuffisance et qui respecterait notre biodiversité? Dans cet épisode, Caroline Gosselin, docteure en endocrinologie et permacultrice, nous entretient d’agriculture nourricière, de ferme à échelle humaine, de permaculture et de communauté.
S’engager, c’est toujours se lier. Mais quelle est la source, le déclic, l’étincelle de l’engagement ? Melissa Mollen Dupuis, artiste multidisciplinaire, conteuse, féministe, responsable de la campagne boréale à la Fondation David Suzuki, raconte les différentes facettes de l’engagement: on a toujours l’impression que c’est compliqué, mais se mobiliser, ça peut être simple.
Valoriser des approches innovantes et plus respectueuses envers les communautés et les milieux naturels dans lesquels nous investissons comme société, c’est la mission d’Amélie Laframboise, ex-leader en investissement responsable à Fondaction et maintenant conseillère au développement économique au cabinet de la mairesse de Montréal, Valérie Plante. Après la grande pause provoquée par la pandémie, comment relancer l’économie montréalaise? Écologiste dans l’âme, Amélie nous partage ses convictions, sa manière d’aborder le développement économique à l’ère où il importe de minimiser notre impact sur les changements climatiques et la perte de biodiversité.
La santé des villes détermine la santé populationnelle, une conviction que promeut sans relâche Johanne Elsener. Le pourcentage de canopée dans nos villes, des aménagements qui incitent au transport actif dans les déplacements tout comme à l’activité physique en général, la présence accrue de parcs et d’espaces verts, ainsi que la protection du patrimoine naturel, sont tous des éléments qui favorisent la bonne santé de la population citadine. Instigatrice du projet Ça marche Doc! avec la collaboration de l’Institut national de santé publique et présidente du Conseil régional de l’environnement- Capitale nationale, Johanne Elsener, médecin-vétérinaire de profession, nous raconte pourquoi elle a choisi cet engagement.
De pays de paysans à pays de citadins, le Québec a vu ses campagnes se vider. Il y a 30 ans s’organisaient les premiers états généraux du monde rural et la naissance de la coalition Solidarité rurale afin de vitaliser les campagnes, mettre en valeur et optimiser la gestion de leurs ressources. Agronome de formation, Claire Bolduc, au centre de cet entretien, est préfète de la MRC du Témiscamingue. À coup de mémoire, de déclarations, d’actions concertées, elle participe activement à un projet de société durable pour les collectivités rurales.
« Je vais résister de mon mieux à la destruction du monde par la désobéissance civile. Avec amour et rage. » écrit notre invitée, Geneviève Dorval à son fils Léon. L’histoire est ponctuée de gestes de désobéissance civile puissants. La loi est-elle au-dessus de tout ? Arrive-t-il un moment où désobéir devient une nécessité ? L’insoumission collective est au cœur des révolutions. Des valeurs personnelles mises au service de l’humanité toute entière. Désobéir, c’est donc suprêmement obéir. Obéir à soi. Ensemble.
