Porte-Voix

Les scientifiques ne sont pas entendus, ils ont besoin de porte-voix.

Le mouvement

Les scientifiques ne sont pas entendus, ils ont besoin de porte-voix.

Les derniers mois ont été difficiles et donnent le ton de la suite du monde.

Mères au front crée un « commando » d’interventions médiatiques. Des artistes prennent, sur le temps de parole accordé, un moment pour devenir le porte-voix d’un.e scientifique désigné.e  à qui, malheureusement, on ne tend pas le micro.

Ce micro qui donne aux artistes un pouvoir restreint mais tout de même efficace : celui de la tribune.

Ainsi, chaque artiste est apparié avec un.e scientifique. S’ensuit un échange au cours duquel le ou la scientifique transmet son savoir, en précisant l’enjeu autour duquel il ou elle tente en vain de sonner l’alarme.

Au moment venu, l’artiste utilise une partie de la tribune accordée à sa série, à son film, à son spectacle, pour faire entendre la science et faire valoir des pistes de solutions tangibles déjà existantes.

Notre désir est qu’ultimement les scientifiques aient le temps de parole qui leur revient. Entre-temps, les artistes seront leurs porte-voix.

Parce que, plus que jamais, un maillage artistes-scientifiques doit se tisser.

Parce que la connaissance est un chemin vers l’action, celle qui fabrique un monde meilleur pour les humain.es de demain.

« Il ne sera pas question de se fermer la gueule »

Crédits : Gabrielle Izaguirré-Falardeau, dans Arsenic mon amour, co-écrit avec Jean-Lou David aux Éditions du Quartz

Toutes les actions

Toutes les actions en cours, à venir et passées

Événement

Festival FLO et Porte-voix

Enregistrement d'une Balad'eau
En savoir plus
Événement

Arsenic mon amour au Festival international de littérature (FIL)

Un dialogue brûlant entre mémoires, mobilisation, et la fonderie.
En savoir plus
Actions d'envergures

Assez c'est assez. | Campagne de mobilisation citoyenne

Envoi de cartes postales et de lettres à nos élu·es
En savoir plus
Manifestation

Assez c'est assez. | Grande manifestation à Rouyn-Noranda

Les Mères au front de Rouyn-Noranda et leurs allié·e·s se mobilisent pour exiger le respect de leur droit à un environnement sain.
En savoir plus
Ce que vous pouvez faire

Transmettre ce message à Christian Dubé pour aider Rouyn-Noranda

Une façon de reprendre votre pouvoir citoyen et de passer à l’action pour rappeler l’importance de faire respecter les normes pour la qualité de l’air partout sur le territoire, et tout particulièrement à Rouyn-Noranda, est de vous faire entendre. Nous vous encourageons à interpeller Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux, par courriel ou par téléphone (détails dans la lettre)

Utiliser cette lettre
Logo porte-voix
Les scientifiques

Cathy Vaillancourt

Placentologiste, Professeure titulaire à l’Institut national de la recherche (INRS)-Centre Armand Frappier Santé Biotechnologie, chercheuse au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal et directrice du Regroupement intersectoriel de recherche en santé de l’Université du Québec (RISUQ)

+

En savoir plus

Enjeu : Les effets des contaminants environnementaux sur la santé des femmes enceintes et de leurs bébés

Formation : Titulaire d’un B.Sc. en biochimie de l’Université de Sherbrooke et diplômée de M.Sc. et de Ph. D. en sciences biomédicales, avec option obstétrique et gynécologie, de l’Université de Montréal.

Présentation : Cathy Vaillancourt est professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Depuis plus de 20 ans, elle étudie les impacts des contaminants environnementaux sur la santé, particulièrement celle des femmes enceintes et de leurs bébés. Depuis 2019, elle dirige le Regroupement intersectorielle de recherche en santé de l’Université du Québec (RISUQ)*.

Les résultats de recherche de Cathy Vaillancourt démontrent que tout ce qui peut altérer le fonctionnement du placenta affecte le développement de l’enfant et la santé de la mère. Concrètement, ça veut dire par exemple qu’une femme enceinte qui serait exposée à des taux élevés d’arsenic, de plomb et de cadmium**, comme c’est le cas à Rouyn-Noranda***, court un risque plus élevé de développer des troubles cutanés, un diabète, de l’hypertension artérielle et de plusieurs types de cancer. Des études ont révélé une augmentation du risque de problème de grossesse, d’avortement, d’accouchement prématuré, de bébé de faible poids et de mort in utero associés à l’exposition à l’arsenic pendant la grossesse. De plus, une exposition répétée à des taux élevés de métaux comme le plomb ou l’arsenic, durant la grossesse (in utero), augmente le risque d’altération du développement du cerveau, qui entraînera des conséquences tout au long de la vie****.

L’objectif premier des activités de recherche de la professeure Vaillancourt est de développer un nouveau modèle d’études, in vitro et in vivo, des effets des facteurs environnementaux chez la femme, mais aussi chez les nouveau-nés (cellules placentaires : in vitro et au cours de la grossesse in vivo).

Pour continuer d’en savoir plus :

* Le RISUQ regroupe plus de 200 chercheurs et chercheuses en santé et service sociaux provenant des dix établissements du réseau de l’Université du Québec établies dans plus de 60 municipalités au Québec. La santé ce n’est uniquement une chose qui doit être pris en charge uniquement par le système de santé et les hôpitaux, mais une chose qui passe par la prévention et l’autodétermination des citoyens. C’est ce que propose l’approche du RISUQ, qui met l’environnement est au cœur afin de créer des milieux de vie qui favorisent la santé.

** Autre contaminants présents dans les matériaux brûlés par la fonderie (p.ex., PFAS, PBDE, métaux rares). La fonderie Horne est également l’un des plus grands émissaires, de Nickel, de mercure et de chrome au Canada. Elle émet aussi des NOx, des dioxines, des furanes, du benzo-a-pyrène et des éléments de terre rares qui ne sont même pas mesurés. 98 % de tout l’arsenic émis dans l’air au Québec se retrouve dans le ciel de Rouyn-Noranda.

*** Quartier Notre-Dame : Les concentrations d’arsenic des citoyens (2019) et particulièrement des enfants âgés de 9 mois à moins de 6 ans (2018) sont en moyennes quatre fois plus élevées que celle observée auprès de la population témoin d’Amos, qui n’est pas exposée à des sources industrielles d’arsenic ou à une source de contamination via l’eau potable : https://www.cisss-at.gouv.qc.ca/biosurveillance/

**** Trouble cognitif, TDAH, autisme, déficience intellectuelle, dépression…

+

Appels à l'action

Soutenir les actions ponctuelles des Mères au front de Rouyn-Noranda

Devenir membre du Réseau des femmes en environnement et soutenir ses actions en participant à ses formations

Soutenir, ou encore mieux participer aux actions des Mères au front de votre localité

Soutenir les actions de l’Association de santé publique du Québec pour le développement des initiatives favorisant la santé durable des Québécois·es via la promotion d’actions de prévention et d’adaptation face à la crise climatique et aux risques environnementaux à la santé

Claudel Pétrin-Desrosiers

Médecin de famille au CLSC Hochelaga-Maisonneuve, professeure adjointe à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal et Présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME/CAPE)

+

En savoir plus

Enjeu : Transformer la crise climatique en opportunité pour la santé

Formation : Diplômée de la Faculté de médecine à l’Université de Montréal. Titulaire d’une maîtrise en environnement et développement durable.

Présentation : Dre Claudel Pétrin-Desrosiers est médecin de famille à Montréal. Elle est également présidente de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement.

Elle s’intéresse aux enjeux environnementaux, en particulier la question climatique d’un point de vue de santé depuis plus de 10 ans. Sa maîtrise en environnement et développement durable a porté sur les bienfaits sanitaires de l’exposition à la nature.

Elle partage une vision dans laquelle les médecins sont socialement responsables envers les communautés qu’ils servent et dans laquelle ils jouent un rôle crucial dans la réduction des inégalités sociales.

Selon Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, la santé humaine est interdépendante des écosystèmes desquels elle dépend. La raison qui motive non seulement son engagement, mais qui donne un sens à sa pratique médicale, est le fait que les changements climatiques sont la plus grande menace à la santé du 21e siècle.

« On a beaucoup à gagner à considérer la question climatique et la question environnementale comme une question de santé publique. »

Dans les dossiers chauds de l’actualité récente, un des enjeux qui est cher à Claudel Pétrin-Desrosiers est celui de la qualité de l’air.

«On (l’Association québécoise des médecins pour l’environnement) s’est positionné assez fortement contre l’augmentation des normes autorisées de nickels qui touchaient particulièrement le secteur Limoilou. On a été très vocaux sur la question de la fonderie Horne, et à la qualité de l’air dans l’Est de Montréal. »

En 2021, Claudel Pétrin-Desrosiers figurait dans le Top 100 des femmes les plus influentes du Canada, selon le Conseil canadien de la diversité de la Women’s executive network.

+

Appels à l'action

Soutenir les actions de l’Association québécoise des médecins pour l’environnement en faveur de l’adoption dès que possible d’un plafonnement strict de la pollution du secteur pétrolier et gazier

Devenir membre du Réseau des femmes en environnement, soutenir ses actions en participant à ses formations

Soutenir, ou encore mieux participer aux actions des Mères au front de votre localité

Manifester votre soutien envers la campagne, Le gaz naturellement risqué !

Lise Parent

Professeure, Santé environnementale et perturbateurs endocriniens, à la Télé-université (TÉLUQ), à Montréal

+

En savoir plus

Enjeu : L’effet des contaminants chimiques sur l’environnement et la santé humaine

Formation : Titulaire d’un doctorat en sciences de l’eau de l’Institut national de recherche scientifique de l’Université du Québec (INRS).

Mère de 2 enfants et grand-mère de 2 petites filles et bientôt d’un nouveau petit-enfant.

Présentation : Lise Parent, biologiste, a fait un doctorat à l’INRS en sciences de l’eau où elle a étudié l’effet de l’aluminium dans les eaux douces en lien avec les précipitations acides.

Depuis 1994, elle est professeure en sciences de l’environnement à la TÉLUQ où elle a développé huit cours à distance dans autant de domaines différents de l’environnement et de la santé.

Les thèmes de recherche sur lesquels elle travaille portent sur l’évaluation écotoxicologique de différents polluants dans le milieu aquatique, mais aussi sur la mesure et l’estimation de l’exposition humaine aux perturbateurs endocriniens et aux pesticides, ainsi qu’à leurs effets.

Lise Parent a co-publié en 2022 un article dans une revue scientifique, lequel met en garde quant aux effets à court et à long terme des perturbateurs endocriniens.

« On estime actuellement que jusqu’à une centaine de ces perturbateurs se trouvent dans le cordon ombilical à la naissance. Cela s’explique notamment par le fait que le placenta ne protège pas adéquatement le bébé contre les perturbateurs, des contaminants comme les phtalates nuisant à son bon fonctionnement. On a toujours pensé que le placenta était une barrière à la contamination de l’enfant par les perturbateurs endocriniens. Et finalement, ce n’est pas le cas du tout. »

Lise Parent a travaillé pour Environnement Canada et pour le ministère de l’Environnement du Québec.

Elle est chercheure régulière au Centre de recherche interdisciplinaire sur le bien-être, la santé, la société et l’environnement (CINBIOSE) et membre de l’équipe des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sur le genre, l’environnement et la santé. Ses activités de recherche se situent au niveau de la synthèse des connaissances en matière de santé environnementale et du transfert de celles-ci vers les communautés.

Elle est membre et cofondatrice du Réseau des femmes en environnement.

À Dany Turcotte, en mai 2023, elle confiait :  

« Quand je vais à une grande marche et que je vois tous ces gens-là qui marchent aussi et qui revendiquent, puis qui veulent un environnement, je me dis: « C’est bien beau la science, puis je continue à contribuer, mais c’est ça qui va faire changer les choses. »

Liens pour continuer d’en savoir plus :

La brochure Sabotage hormonal : https://spip.teluq.ca/pe/spip.php?article50

Des exemples inspirants de ce qui se fait en France avec le Réseau Environnement et Santé : https://www.reseau-environnement-sante.fr

+

Appels à l'action

Signer et partager les pétitions de Vigilance OGM  :

Devenir membre du Réseau des femmes en environnement, soutenir ses actions en participant à ses formations

Soutenir, ou encore mieux participer aux actions des Mères au front de votre localité

Louise Hénault-Éthier

Biologiste, Directrice du Centre Eau Terre Environnement et professeure associée à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), à Québec

+

En savoir plus

Enjeu : L’application du principe de précaution pour diminuer l’exposition aux pesticides

Formation : Détentrice d’un postdoctorat de l’Université Laval et d’un doctorat en sciences de l’environnement de l’Université du Québec à Montréal.

Mère de 2 enfants.

Présentation  : Scientifique engagée, Louise Hénault-Éthier a notamment contribué à la modernisation de l’industrie de la récupération et du recyclage ainsi qu’à un meilleur encadrement des pesticides au Québec. Son approche est orientée vers des solutions scientifiquement et économiquement innovantes et durables.

Elle est également co-fondatrice et directrice Recherche, Développement et Innovation chez Tricycle, une ferme montréalaise d’élevage d’insectes comestibles dont la mission est de lutter contre le gaspillage alimentaire à l’aide des entotechnologies.

Dans les dossiers chauds de l’actualité récente, Louise Hénault-Éthier a réagi à la proposition du gouvernement fédéral de hausser les taux de résidus de pesticides sur les petits fruits, notamment le métalaxyl, un fongicide systémique qui se disperse à travers les plantes et peut être présent dans les fruits.

« On ne peut pas l’enlever en le lavant à l’eau. Des études ont démontré que de fortes doses de métalaxyl pouvaient engendrer des effets sur le foie des animaux de laboratoire. Si le Canada tolère plus de métalaxyl dans les aliments, son taux risque également d’être plus élevé dans l’environnement. »

+

Appels à l'action

Joël Bêty

Professeur de biologie à l’Université du Québec à Rimouski et Directeur adjoint du Centre d’études nordiques

+

En savoir plus

Enjeu : La crise climatique et les actions proposées par les gouvernements pour réduire nos émissions de GES

Formation : Doctorat en biologie à l’Université Laval, stages postdoctoraux à l’Université du Nouveau-Brunswick (Fredericton) et ensuite à la l’Université Simon Fraser (Vancouver).

Père de 3 enfants.

Présentation : Joël Bêty est un biologiste spécialisé en écologie animale terrestre, particulièrement dans le Grand Nord canadien. Ses recherches dans l’Arctique contribuent au suivi de l’intégrité des parcs nationaux du Canada ainsi qu’à la conservation de la faune arctique.

Ses travaux sur la migration des oiseaux, qui ont été publiés dans la revue Science, lui valent le titre de scientifique de l’année 2010 au Canada, récompense attribuée par Radio-Canada . L’expérience menée dans le Nord canadien a démontré que plus hautes sont les latitudes auxquelles nichent les oiseaux migrateurs, plus grandes sont leurs chances d’échapper aux prédateurs. En effet, à chaque degré de latitude vers le nord, le risque de prédation des oeufs d’oiseaux diminue de 3,6 %. Ceci représente un avantage majeur qui expliquerait pourquoi les oiseaux effectuent ces voyages épuisants, franchissant des continents entiers.

Joël Bêty participe chaque année à des évènements comme la « Marche pour le climat ». Son engagement dans la lutte contre les changements climatiques l’amène à discuter avec des politiciens (députés fédéraux et le co-chef du Parti Vert du Canada).

Les principaux objectifs de ses actions: proposer des solutions audacieuses, justes et équitables, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Selon lui, « aucune des solutions proposées par les politiciens ne permettent de réduire les émissions de GES à long terme. Il s’agit de solutions temporaires, souvent injustes et inéquitables, qui nous font gagner un peu de temps (comme une réduction ponctuelle dans certains secteurs d’activité) et qui ultimement repoussent les problèmes aux prochaines générations.

Joël Bêty a été nommé Personnalité de la semaine dans La Presse, nommé membre du Cercle d’Excellence de l’Université du Québec, et a reçu le prix de l’Université du Québec en Recherche et Création. Il est auteur ou co-auteur de 125 articles scientifiques et ses recherches sont parues dans les prestigieuses revues internationales Science et Nature.

+

Appels à l'action

Maryse Bouchard

Professeure agrégée, Institut national de la recherche scientifique (INRS) – Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie et chercheuse au Centre Hospitalier Universitaire Sainte-Justine

+

En savoir plus

Enjeu : Les contaminants environnementaux et la santé des sous-groupes vulnérables de la population, comme les enfants, et le sous-financement de la recherche en santé environnementale

Formation : Ph.D. Sciences environnementales à l’Université du Québec à Montréal, Post-Doctorat Épidémiologie environnementale à Harvard School of Public Health et UC Berkeley (États-Unis).

Présentation : Maryse Bouchard a complété des études en biologie, suivies d’un doctorat interdisciplinaire en sciences de l’environnement portant sur les effets neurotoxiques de l’exposition au manganèse chez des travailleurs de l’industrie métallurgique, puis a parfait sa formation en épidémiologie environnementale à Harvard School of Public Health et UC Berkeley.

Ses recherches portent sur l’étude des effets de différents contaminants environnementaux sur les sous-groupes vulnérables de la population comme les enfants ou les travailleurs fortement exposés. Elle mène des travaux sur les risques associés à l’exposition à des métaux comme le manganèse ou le plomb, ainsi qu’aux pesticides et à différents autres produits chimiques. Ses travaux visent à identifier et quantifier les risques pour la santé au moyen d’études épidémiologiques, notamment des cohortes de grossesse avec suivi longitudinal du développement des enfants. Son programme de recherche en épidémiologie environnementale est largement financé par différents organismes subventionnaires dont les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), Santé Canada, l’Agence nationale de recherche française et Sick Kids Foundation.

Récemment, Maryse Bouchard est intervenue dans les médias sur l’enjeu de la qualité de l’air à Rouyn-Noranda : « L’exposition à ce gaz peut aggraver des conditions respiratoires chez des personnes déjà malades, ça peut déclencher des crises d’asthme ou bien dégrader la condition de gens qui auraient de l’emphysème, explique Maryse Bouchard, professeure de santé environnementale à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. »

Un autre enjeu qui préoccupe Maryse Bouchard est celui du sous-financement de la recherche en santé environnementale.

Nos étudiants sont maintenus dans la pauvreté. Leurs bourses sont de 17,500 $/an et au doctorat de 21,000 $/an, ce qui est inférieur au seuil de faible revenu. Ceci a pour conséquence que peu de jeunes veulent faire des études avancées en recherche. Or, la contribution des ces jeunes chercheurs est essentielle pour faire avancer la recherche en santé environnementale. Le problème en est un d’attribution des ressources : énormément d’argent est dédié à la recherche sur la génétique ou le développement de médicaments mais presque rien (moins de 5% des fonds) ne va à étudier les causes environnementales des problèmes de santé. Pourtant, les risques environnementaux peuvent être prévenus par diverses mesures, parfois assez simples, tandis que les facteurs de risques génétiques, par exemple, sont difficilement évitables.”

Pour continuer d’en savoir plus :

Le travail de Maryse

Article sur Rouyn-Noranda

L’impacte des toxines sur le développement des cerveaux

Sous-financement de la recherche en santé environnementale

+

Appels à l'action

Philippe Gachon

Professeur d’hydroclimatologie (département de géographie de l’UQAM), et chercheur au centre ESCER (Étude et Simulation du Climat à l’Échelle Régionale), Université du Québec à Montréal. Il est aussi directeur du Réseau Inondations InterSectoriel du Québec (RIISQ)

+

En savoir plus

Enjeu : L’amplification des risques d’incendie et d’inondations associée aux changements climatiques.

Formation : Doctorat en sciences de l’environnement, à l’UQAM, stage postdoctoral à Pêches et Océans Canada, Institut Maurice Lamontagne (Mont-Joli).

Père d’un enfant.

Présentation : Philippe Gachon a plus de 30 ans d’expérience en recherche dans des projets liés à la modélisation et à l’analyse du climat régional, au couplage océan-atmosphère, aux tempêtes, à l’analyse des extrêmes et des aléas hydrométéorologiques et aux scénarios de changement climatique à l’échelle régionale.

Le professeur d’hydroclimatologie ne manque pas de courage. Il a accepté de débattre avec des climatosceptiques qui affirment que les températures mondiales sont en baisse depuis 2023, au cours d’une conférence intitulée « Réchauffement climatique : fraude ou réel danger ? »

« L’inaction, le déni et l’ignorance vont tous contribuer à provoquer de plus en plus de décès et, cette année, on est encore en train de battre des records comme on n’en a jamais vu. J’ai décidé de participer à la conférence pour plusieurs raisons. Tout d’abord pour combattre l’ignorance, contrer le déni. Si je peux convaincre au moins une personne, qu’elle soit dans l’assemblée ou parmi les panélistes, que le fait de mieux s’informer, de combattre le déni et de passer à l’action de façon individuelle et collective, ça peut permettre de changer les choses, alors j’aurai au moins eu un succès. Si nous, les spécialistes du climat, on refuse de participer, on laisse la tribune à ces personnes qui font du déni, qui propagent de l’ignorance ou des faits qui ne sont pas basés sur des faits scientifiques. »

À propos des inondations qui ont cours régulièrement au Québec, Philippe Gachon s’est adressé aux décideurs dans une lettre d’opinion, en mai 2023. Il réclame, avec d’autres collègues universitaires du RIISQ, la mise sur pied d’un observatoire sur les inondations, pour permettre le suivi, la surveillance, l’analyse des inondations récurrentes et documenter leurs conséquences sur les individus, les intervenants, les organisations et les communautés sur une base régulière.

+

Appels à l'action

Catherine-Alexandra Gagnon

Biologiste, Agente de recherche et de planification à l’Université du Québec à Rimouski et Consultante en environnement spécialisée dans la mise en commun des connaissances scientifiques et autochtones chez ÉRÉBIA – Sociobiologie et Environnement

+

En savoir plus

Enjeu : L’importance d’intégrer les savoirs ancestraux autochtones dans la recherche de réponses aux changements climatiques

Formation : Titulaire d’un doctorat en sciences de l’environnement, d’une maîtrise en Gestion de la faune de l’Université du Québec à Rimouski, d’un baccalauréat en biologie faunique de l’Université McGill. Elle a aussi un certificat en Études autochtones de l’Université de Montréal.

Mère de 3 enfants.

Présentation : Catherine-Alexandra Gagnon possède une expertise dans le travail collaboratif en milieux autochtones. Durant ses études, elle a travaillé sur les connaissances locales et ancestrales des Aîné(e)s et chasseurs Inuit, Inuvialuit et Gwich’in du Nunavut, des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon.

Elle s’intéresse particulièrement à la mise en commun des savoirs locaux, autochtones et scientifiques, et à la surveillance environnementale communautaire.

Inspirée par le concept de capital social, elle travaille selon une optique visant à développer le respect et la confiance entre les communautés et les différents acteurs engagés dans la surveillance et la gestion environnementale.

En 2020, Catherine Alexandra Gagnon organisait une Veillée pour la suite du monde avec les Mères au front de Rimouski.

Elle était sur le comité organisateur d’un débat sur les questions environnementales dans le cadre des élections provinciales de 2022.

Elle signe régulièrement des pétitions en lien avec des enjeux environnementaux.

Elle a soutenu, par des informations scientifiques, les communautés autochtones impliquées dans la cause de la mine Mary River, au Nunavut, et le développement pétrolier dans l’Arctic National Wildlife Refuge.

Pour continuer d’en savoir plus :

Les dernières recherches de Catherine-Alexandra

Article

Recommandation de lecture : Tresser les herbes sacrées – Robin Wall Kimmerer

+

Appels à l'action

Martin-Hugues St-Laurent

Biologiste PhD / Professeur titulaire en écologie animale à l’université du Québec à Rimouski

+

En savoir plus

Enjeu : Les impacts de l’altération des habitats sur l’écologie du caribou, du loup gris, de l’orignal, du coyote et de l’ours noir

Formation : Ph. D. de l’Université du Québec à Montréal, stage postdoctoral à Université du Québec à Rimouski, visiting scholar à l’University of Northern British Columbia

Père de 2 enfants.

Présentation : Martin-Hugues St-Laurent dirige un programme de recherche en écologie animale traitant de gestion et de conservation de la faune terrestre. Ses travaux passés se sont penchés sur les réponses d’oiseaux et de mammifères à la perte et la fragmentation de la forêt boréale. Ses travaux actuels portent principalement sur les impacts de l’altération des habitats sur l’écologie du caribou forestier, du caribou de la Gaspésie, du loup gris, de l’orignal, du coyote et de l’ours noir en utilisant comme principaux outils le comportement (écologie spatiale), la dynamique des populations, la condition individuelle et l’écologie du paysage.

Martin-Hugues St-Laurent réclame une meilleure gestion du dossier de la protection de l’habitat du caribou par les différents gouvernements, et de la forêt boréale en général, qu’on marchandise sans penser à toutes ses autres fonctions.

Fait intéressant, Monsieur St-Laurent dénonce le stratagème de « fabrication d’incertitudes » utilisé par certains industriels, décideurs et élus pour nier les évidences scientifiques. Selon lui, il s’agit du même stratagème que les compagnies de tabac ont utilisé pour nier les liens entre la cigarette et le cancer du poumon. Même stratagème utilisé aussi par l’industrie pétrolière pour nier les liens entre ses activités et les changements climatiques.

Dans le cas du caribou, les études menées au Québec et partout au pays démontrent que les activités de coupe forestière seraient les principales raisons pouvant expliquer le déclin du cervidé. Mais ce consensus scientifique est parfois rejeté par certains industriels de même que par certains décideurs, tant au Québec qu’au Canada, une situation que Martin-Hugues St-Laurent qualifie de choquante.

Dany Dumont

Professeur et chercheur en océanographie physique à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski

+

En savoir plus

Enjeu : La banquise et son rôle dans l’évolution du climat

Formation : Titulaire d’un MSc en Physique à Université Laval, Québec (2002), PhD en Sciences de l’eau à INRS-ETE, Québec (2010) et postdoctorat au Nansen Environmental and Remote Sensing Centre, Bergen, Norvège (2009-2010)

Père de 2 enfants.

Présentation : Dany Dumont a une formation en physique, enrichie par un vif intérêt pour les sciences humaines et sociales. Depuis 2004, il s’intéresse à la physique de la banquise, c’est-à-dire la glace qui se forme à la surface des océans là, où il fait suffisamment froid. La glace de mer est un matériau extrêmement particulier et unique qui ne trouve pas aisément d’analogue. De telle sorte que pour la comprendre, il faut l’étudier là où elle se trouve.

C’est en l’observant systématiquement par satellite depuis le début des années 1970 qu’elle a révélé au monde d’une manière spectaculaire la réalité du réchauffement planétaire. En rétrécissant et en s’amincissant, le couvert de glace estival dans l’Arctique permet à l’océan d’absorber de plus en plus de rayonnement solaire, accélérant ainsi le réchauffement. Prédire le devenir de la banquise est donc devenu une préoccupation importante pour comprendre l’évolution du climat.

Chaque hiver depuis 2014, Dany part à la rencontre de la banquise de l’estuaire du Saint-Laurent avec son équipe et ses collaborateurs. Il y va en canot à glace, la seule embarcation lui assurant d’accéder de manière sécuritaire à la banquise mince, ou lorsque les vagues sont susceptibles de la fragmenter. Pour l’étudier, il utilise des caméras, des drones, des capteurs de mouvement et pleins d’autres instruments qui ensemble lui permettent d’étudier son comportement dans diverses conditions.

Ses recherches ont permis de mettre en évidence le rôle des vagues, jusqu’alors ignoré, dans la dynamique de la banquise. Les vagues générées par le vent sur les océans sont capables de fragmenter la banquise sur plusieurs dizaines de kilomètres et d’imposer une force qui surpasse, dans certaines conditions, celle imposée par le vent. Ces phénomènes étant complètement absents des modèles de prévision du climat et des conditions maritimes à court terme, plusieurs questions demeurent quant à leurs effets sur l’évolution du climat et sur la prévisibilité du devenir de la banquise.

La couverture de glace du Saint-Laurent en hiver sera considérablement réduite dans quelques décennies. Dans l’Arctique, les routes que la banquise constitue pour les communautés inuites et la faune, ainsi que les écosystèmes marins qu’elle supporte, sont en rapide transformation. En Antarctique, la banquise module les interactions air-mer qui contrôlent la formation d’eau dense, et la circulation méridienne de retournement qui régule le climat planétaire. Comprendre les innombrables liens qui unissent l’humain et la banquise, incluant les liens culturels et patrimoniaux, est en somme ce qui motive Dany dans ses recherches.

Outre ces recherches, Dany s’investit dans des collaborations interdisciplinaires qui abordent des questions complexes et des enjeux sociétaux. C’est ainsi qu’il a cofondé le réseau Notre Golfe qui s’est penché sur les enjeux éco-sociologiques associés à l’exploitation des hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent. Il a cofondé le projet – devenu collectif – Manger notre Saint-Laurent, qui se questionne sur notre rapport aux aliments de la mer et qui vise à les amener dans nos assiettes dans une perspective juste et équitable. Il a participé en 2016 à la mise en place du Réseau Québec maritime, qu’il a dirigé de 2019 à 2023. Ce réseau, qui regroupe plus de 200 institutions québécoises de recherche, constitue une infrastructure collective qui vise la durabilité des écosystèmes, des activités et des environnements maritimes.

Depuis mai 2023, Dany Dumont assume le rôle de directeur scientifique associé d’un grand projet de recherche qui a reçu un financement historique de 154 millions de dollars. Le projet a pour objectif d’approfondir et de mettre en commun les recherches de plus de 200 chercheurs des universités Laval, Dalhousie, Memorial et de l’UQAR sur l’action climatique et le rôle des océans dans l’évolution du climat.

Pendant les 7 prochaines années, les chercheurs seront ainsi appelés à collaborer pour le projet de recherche le plus ambitieux jamais réalisé sur le rôle des océans dans la lutte aux changements climatiques. Il est ambitieux, à son avis, car il implique maintenant non plus de comprendre ce qui se passe, mais bien d’agir, ensemble. C’est là l’un des problèmes les plus difficiles que l’humanité aura eu à résoudre.

Pour continuer d’en savoir plus :

Article

Le travail de Dany à l'Institut des sciences de la mer

Les projets de Dany

Article

+

Appels à l'action

Fanny Noisette

Professeure en océanographie à l’Institut des sciences de la mer de L’Université du Québec à Rimouski – spécialité écologie marine

+

En savoir plus

Enjeu : L’effet de l’acidification des océans sur des végétaux et des mollusques

Formation : Titulaire d’un doctorat en Océanographie biologique, Station Biologique de Roscoff, UPMC, France et d’un master en Sciences de la Mer et du Littoral, Université de Bretagne Occidentale, IUEM, France

Présentation : Fanny Noisette est professeure en océanographie à l’Institut des sciences de la mer de L’Université du Québec à Rimouski. C’est une spécialiste en écologie des systèmes côtiers et des changements climatiques.

Titulaire de la Chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins, elle mène avec son équipe des travaux sur la compréhension et la gestion des écosystèmes marins côtiers dans un contexte de changements globaux de l’océan, avec un intérêt tout particulier pour les forêts d’algues et les prairies sous-marines.

Elle développe une démarche de recherche interdisciplinaire qui reconnecte l’humain à la nature. Elle travaille ainsi avec des chercheuses et chercheurs des sciences naturelles, sociales et humaines, en collaboration avec les utilisateurs, gestionnaires et décideurs locaux, issus de différents milieux de pratiques.

Fanny est membre du groupe Québec Océan, dont la mission est de rassembler les équipes de recherche québécoises en océanographie pour renforcer l’excellence, former la relève et accompagner la société vers une interaction plus durable avec le milieu marin.

Elle est également directrice scientifique associée du réseau MEOPAR qui œuvre pour connecter les scientifiques et former les experts de demain en sciences de la mer à travers le Canada.

« Au quotidien, ce que je trouve important, c’est de travailler avec mon équipe à inclure des sciences sociales et sciences naturelles et qu’on essaie de comprendre comment tout ça fonctionne ensemble. Pour moi, c’est vraiment ça qui est une voie d’avenir, pour mieux comprendre comment les écosystèmes côtiers et communautés côtières peuvent s’adapter dans un contexte de changement climatique. »

Pour continuer d’en savoir plus :

Le travail de Fanny

Le regroupement stratégique en océanographie au Québec

Article

+

Appels à l'action

Lyne Morissette

Biologiste marine, experte du fonctionnement des écosystèmes et des mammifères marins

+

En savoir plus

Enjeu : Les espèces en voie de disparition et les déchets de plastique dans les océans

Formation : Doctorat en zoologie, Université de la Colombie-Britannique (UBC)

Mère de 2 enfants

Présentation : Lyne Morissette est une écologiste spécialiste des mammifères marins et du fonctionnement des écosystèmes. Elle dirige une agence de médiation environnementale nommée M – Expertise Marine. Elle est la cofondatrice et cheffe scientifique de la Mission 1000 Tonnes, la directrice recherche et médiation scientifiques chez ÉcoMaris, et elle est également professeure associée à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski.

Ayant grandi sur les rives du Saint-Laurent, elle a développé une fascination pour les océans depuis son enfance et s’affaire depuis à les protéger pour les générations futures. Elle détient aujourd’hui un doctorat en zoologie de l’Université de Colombie-Britannique, et a complété deux postdoctorats: un en conservation de la nature à Arizona State University et l’autre en biodiversité à l’Université de Guelph.

Lyne possède une expertise reconnue mondialement et a publié ses travaux dans les journaux les plus prestigieux, comme Science et Nature. Elle a parcouru le globe pour poursuivre ses recherches et est activement impliquée au Canada, d’un océan à l’autre, mais rayonne aussi à l’internationale. Médaillée de l’Assemblée Nationale du Québec pour sa contribution à l’avancement des sciences de la mer, c’est aussi la plus jeune récipiendaire du prix Rolland Michener de la Fédération Canadienne de la Faune pour l’excellence de ses travaux en conservation. Elle poursuit maintenant des études de maîtrise en journalisme et communication scientifiques à l’Université Laval, et allie sciences et médias pour faire connaître les beautés de nos océans et ainsi mieux les protéger, pour léguer une planète en santé en héritage à nos enfants.

Pour continuer d’en savoir plus :

L’Océan vu du cœur

Portrait TV5 Monde

Hommage de la Faculté des Arts et Science de l’Université de Montréal

Un homme à la mer

Lyne Morissette à Pour Emporter

Sa conférence TED sur la résilience

+

Appels à l'action

Devenir membre du Réseau des femmes en environnement, soutenir ses actions en participant à ses formations

Soutenir, ou encore mieux participer aux actions des Mères au front de votre localité

Participer à des actions de nettoyage des berges

Reconnecter avec l’océan à bord d’un grand voilier

Lire et partager la lettre ouverte de Jimmy Vigneux et Lyne Morissette en réaction à l’invalidation par la Cour fédérale du décret classant les articles en plastique comme toxiques en vertu de la Loi sur la protection de l’environnement

Pour écouter Lyne en parler (intervention à 4min20)

Porte-voix en action
Logo de l'émission "De l'huile sur le feu"
3 septembre 2023

Chantal Fontaine et Steve Gagnon

De l’huile sur le feu
interventions à 18h12
Logo de l'émission "Il restera toujours la culture"
5 septembre 2023

Danielle Proulx et Émile Proulx-Cloutier

Il restera toujours la culture
Logo porte-voix
11 septembre 2023

Vanessa Pilon

Instagram
Logo de l'émission "La journée est encore jeune"
11 septembre 2023

Léa Clermont-Dion

 La journée (est encore jeune)
intervention à 23min
Logo porte-voix
12 septembre 2023

Maripier Morin et Claudel Pétrin-Desrosiers

On part ça d’même !
Logo de l'émission "Salut Bonjour"
14 septembre 2023

Léa Clermont-Dion

Salut Bonjour
Mères au front au gala d'ouverture des 38eme prix Gémeaux
17 septembre 2023

Florence Longpré

Le gala d’ouverture des 38e prix Gémeaux
intervention à 1h01
Logo de l'émission "Feu vert"
15 octobre 2023

Eve Landry

Feu vert
Logo de l'émission "Il restera toujours la culture"
27 octobre 2023
Logo de la radio 98.5
27 octobre 2023

Steve Gagnon et Cathy Vaillancourt

Le Québec maintenant
Logo de l'émission "Dessine-moi un matin"
29 octobre 2023

Anaïs Barbeau-Lavalette

Dessine-moi un matin
intervention à 27min
Logo porte-voix
2 novembre 2023

Marie-Thérèse Fortin, Laure Waridel, Emmanuel Bilodeau, Iolande Cadrin-Rossignol, Marie-Dominique Michaud, Cathy Vaillancourt et Steve Gagnon

Première de L’Océan vu du coeur
Logo de l'émission "Martin Matte en direct"
2 novembre 2023

Anne Dorval

Martin Matte en direct
intervention à 14min40
Logo porte-voix
12 novembre 2023

Geneviève Albert, Emmanuelle Béart, Frédéric Chaudier, Sophie Mousel et Marcus Paquin

Festival de films Cinemania
29e édition
Logo de l'émission "Je viens vers toi"
13 novembre 2023

Anne Dorval et Cathy Vaillancourt

Je viens vers toi
intervention à 20min
Logo de l'émission "Dis-moi ce que tu lis..."
21 novembre 2023

Anaïs Barbeau-Lavalette

Dis-moi ce que tu lis…
intervention à 26min
Logo de l'émission "Dessine-moi un matin"
26 novembre 2023

Émile Proulx-Cloutier

Dessine-moi un matin
intervention à 34min